Quelques semaines après le passage de Micheline Tissier Shihan à notre dojo, nous souhaitions revenir en image sur ces moments partagés ensemble sur les tatamis.
Pour sa seconde venue à Courtisols, Micheline Tissier Shihan a mis l’accent sur la relation Uke/Tori, permettant à chacun, débutants et gradés, de perfectionner ses techniques.
Sur une attaque en yokomen, les techniques de shiho nage, ikkyo, sankyo et kote gaeshi ont ainsi été abordées, afin notamment d’illustrer le travail d’Uke (celui qui initie l’attaque).
Ce dernier se doit en effet d’effectuer une attaque sincère qui engendrera la réponse adéquate. Ce constat fait d’ailleurs écho aux mots d’Olivier Gaurin : « Sans une attaque profonde, claire, honnête, sincère (peu importe sa vitesse), rien n’existe en tant qu’aïkido, rien n’a même besoin d’exister vraiment ».
Ainsi, Uke a été incité à être réellement présent, du début jusqu’à la fin de l’attaque, aussi bien par le contact que le regard.
Du côté de Tori, le travail de tenchi nage, shiho nage ou de koshi nage sur une saisie en katate ryote dori a permis de développer la cohérence des techniques, mais aussi (et surtout !) le travail autour de l’axe du partenaire. Cette attention portée à l’axe permet ainsi d’aller au-delà du « simple » travail sur les articulations (qui reste nécessaire bien évidemment) pour atteindre le cœur du travail technique en aïkido.
Quelques kokyu-ho plus tard, et le cours touchait déjà malheureusement à sa fin. Nous vous invitons à poursuivre l’expérience en image dans notre galerie, et remercions une nouvelle fois Micheline Tissier Shihan pour sa gentillesse et sa disponibilité. A l’année prochaine ?
Par Céline
Crédits Photo : Geoffrey Flamant, ©AAC, tous droits réservés.
Association d'Aïkido de Courtisols 