Les Escapades d’un aïkidoka : Episode 1

A Genlis avec Michel Erb Shihan, par Nicolas et Fabrice

 

20 septembre 2019, 6h00 : Voici donc notre première escapade réalisée à Genlis. Quelle journée agréable malgré notre départ très matinal !
En effet, 2h30 de route nous attendaient et, le stage commençant à 9h, nous avons choisi de partir à 6h ce matin. La nuit fut courte, mais cela en valait la peine.

8h25 : Nous arrivons sur le lieu du séminaire. Cette petite commune d’environ 5000 habitants est mignonne dans l’ombre de sa grande sœur toute proche (Dijon).
Après un petit croissant, nous trouvons le dojo dans un complexe sportif. Carré et lumineux, ce lieu est tout aussi accueillant que les pratiquants et les responsables qui nous invitent à rentrer et nous font compléter la paperasse.

8h50 : On rentre enfin dans ce lieu étranger mais familier à la fois. Je me sens toujours bien dans un dojo…  dans la plupart des dojos disons ! (Nicolas). Le soleil brille, la salle se remplit, l’envie monte d’enfin pouvoir pratiquer.
Dans le respect des personnes présentes, nous demandons à l’enseignant si nous pouvons prendre quelques clichés pour illustrer notre histoire. Malheureusement, pour ne pas mettre mal à l’aise les pratiquant, il a préféré décliner. Nous le comprenons et respectons.

9h03 : Le cours commence ! On est parti pour 4h de pratique et d’échanges avec une quarantaine de partenaires.
Mais qui est cet enseignant ? Il s’agit de Michel Erb Shihan, 6e Dan Aïkikaï et 7e Dan UFA. Élève de Christian Tissier Shihan, Il anime aujourd’hui des stages dans le monde entier, dirige plusieurs clubs et s’engage énormément pour l’aïkido suisse.
Michel Erb Shihan a choisi de découper le cours en 3 parties : une partie Tachi Waza, une partie Ken Taï Ken puis enfin une étude du randori.

Note de Nicolas : L’étude technique fût très intéressante, mais j’ai envie de vous raconter les rencontres que j’y ai faites. Malheureusement, ma mémoire de poisson rouge ne me permet pas de vous donner leur prénom, et je m’en excuse, mais ce fût très enrichissant !

J’ai dû pratiquer avec une dizaine de partenaires, certains très expérimentés, d’autres débutants. Même si ce stage était destiné à préparer aux passages de grade (ceinture noire), tout le monde était heureux d’être présent.
Ainsi, dans tous ces échanges, un m’a particulièrement frappé. J’étais avec un jeune homme, ceinture blanche/hakama, et on nous proposait un jyu-waza sur Shomen uchi. Ce qui m’a interpellé était son stress. Il était tremblant et bafouillait. J’ai senti deux grandes inquiétudes chez lui : « Je suis avec un gradé » et « Je ne sais pas quoi faire ». Je me suis donc fait un malin plaisir d’arriver vers lui avec un grand sourire, et de tout faire pour le mettre en confiance. Après avoir réussi à le détendre, ce qui était criant vu son sourire retrouvé, il m’a énormément surpris. En effet, hormis son corps détendu, son intention était saisissante et ses techniques approximatives étonnement incisives et justes.  Il m’a déstabilisé, et vous savez quoi… j’adore être déstabilisé car c’est comme cela que je progresse le plus. Donc merci à lui, merci à ce jeune homme d’avoir laissé parler son corps. Ses gestes, instinctivement corrects, m’ont contraint à m’adapter et à me corriger.

Note de Fabrice : Après un accueil convivial et l’embouteillage habituel pour régler le stage, on accède au vestiaire et essaie de se frayer une place pour poser nos affaires, on découvre un beau dojo, agréable et bien agencé. « Ça sent les projections dans l’air, on va bien s’amuser ! ». On discute avec le Senseï pour lui remémorer d’anciens stages réalisés avec lui, on prend la température, on s’échauffe au préalable et c’est parti pour 4h… Michel Erb nous échauffe, commence avec Ikkyo… j’ai démarré avec le président de ligue, on sent déjà qui pose le tableau, Katate dori ikkyo omote. Michel Erb est très accessible et humble, il ne s’impose pas, il conseille en guise d’explications avec les différentes possibilités et attitudes attendues suivant le grade à passer.
Tout au long de la séance, Michel Erb a bien rappelé les 3 engagements que l’aïkidoka devra démontrer durant son passage de ceinture mais aussi durant sa carrière sportive : technique, engagement, intégrité.
Après la séance d’aïki, nous avons eu le travail des armes (ken), et enfin de randori avec un minimum de 5 uke. Très intéressant comme travail pour gérer le flux des uke dans l’espace du tatami (« c’est le tori qui gère le randori, n’est-ce pas ! »).

13h05 : Le stage se termine, et on a tous la même réaction : « Que ça fait du bien de reprendre les stages ! ».

13h30 : On a fini de se changer, on a dit « au revoir » à tous et nous avons repris la route après un petit casse-croute bien vite dévoré. Nous serions bien allés au restaurant, mais le désavantages de ces charmantes petites villes, c’est que le peu de restaurants présents ferment tôt leurs cuisines !

A bientôt pour la suite des Escapades…

2 réflexions sur « Les Escapades d’un aïkidoka : Episode 1 »

  1. Super idée de partager cette expérience🤩 ! Vous chatouillez mes souvenirs et réveillez déjà des envies ! Vivement la suite 😉

  2. Très bonne idée de raconter vos périples ! Et ça donne envie !!
    Hate de vous retrouver !

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